À la fois décorative, isolante et économique, la toiture végétale s’intègre sur tout type d’habitation. Si vous voulez apporter une touche de verdure à votre maison ou renforcer les performances thermiques et acoustiques de votre logement, c’est le choix idéal. Mais avant de construire sa toiture végétale, comprenez la constitution de la toiture végétale.
Membrane d’étanchéité
Chaque toiture végétale doit être composée d’une membrane d’étanchéité thermoplastique TPO ou en caoutchouc synthétique (EPDM) pour la protéger contre les infiltrations d’eau et pour faciliter l’évacuation des eaux en surplus.
Membrane sacrifice
Pour renforcer l’étanchéité d’un toit végétalisé, il est possible de mettre une protection supplémentaire qui peut résister à l’eau. Vous pourrez choisir entre une membrane TPO ou EPDM.
Membrane antiracine
Les racines des végétaux peuvent abîmer la membrane d’étanchéité et la toiture. Il faut donc que le toit végétalisé soit équipé d’une membrane antiracine à base de bitume, de bitumes polymères, d’asphalte ou de matière synthétique.
Couche de drainage
Un des
matériaux de la toiture végétale très essentiels, cette couche est nécessaire pour assurer l’écoulement du surplus d’eau. Souvent en polyéthylène gaufré, elle conduit l’eau de pluie vers le drain du toit et les gouttières.
Les systèmes de filtration et d’irrigation
Un toit végétalisé doit être constitué de systèmes de filtration et d’irrigation afin d’assurer la bonne croissance des végétaux et de leur donner les nutriments nécessaires à leur développement.
Couche de substrat
Le substrat est le terreau mélangé de minéraux et de compost qui sert à accueillir les plantes. Son épaisseur varie du type de la toiture (extensive ou intensive).
Couche de végétation
La végétation plantée sur
un toit végétalisé peut être un tapis végétal précultivé qui se présente sous forme de rouleaux ou des bacs précultivés qui contiennent des plantes.